Demeurer en Christ, comme le sarment sur la vigne

Date: 29 avril 2018

Dimanche après dimanche, Jésus nous enseigne la proximité qu’il veut entretenir avec son Église, à travers chacun de nous.
Dimanche dernier, Il se présentait comme le bon Pasteur qui est proche de ses brebis et qui connaît chacune d’elles.
Ce dimanche, Jésus se présente comme la Vigne. Nous avons gagné un cran dans la proximité, dans l’intimité entre nous et le Christ. C’est maintenant la même sève, le même sang qui irriguent l’un et l’autre.
Cette proximité est rappelée par le verbe « demeurer », employé sept fois dans les huit versets de l’Évangile. Il montre bien en creux le danger que nous courons lorsque nous nous éloignons de notre Sauveur : nous ne recevons plus la sève vivifiante, nous nous desséchons et nous sommes destinés à brûler.
À contrario, le sarment bien « relié » au Christ porte du fruit. Le Père en prend soin et le sarment porte davantage de fruit. C’est ce qui fait la gloire du Père.
Nous connaissons les moyens de demeurer en Christ au jour le jour : c’est la lecture de la Parole, la prière et enfin la vie quotidienne où il nous est demandé de nous enraciner et de porter du fruit.

C’est ce qui fait notre bonheur.

Hubert Thorey, Diacre permanent