Préparons le chemin du Seigneur…

Depuis une semaine, nous sommes entrés en Avent. Dimanche dernier, dans l’évangile de Marc, Jésus nous invitait, à veiller comme le portier ; à veiller, pour être prêt à ouvrir la porte de la maison quand le maître reviendra de son voyage, le soir ou le matin, à l’improviste.

Aujourd’hui, Marc, avec Jean le Baptiste, nous invite à préparer les chemins du Seigneur. S’inscrivant dans la longue tradition juive et du peuple élu, il nous invite à écouter Isaïe : « Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » (Mc, 1, 3)

Et Jean, le fils d’Elisabeth et de Zacharie, le cousin de Jésus, « parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. » (Mc, 1, 4) Il invitait alors chaque Juif à espérer la venue du Messie, il nous invite aujourd’hui à attendre dans l’espérance la venue de Jésus à Noël dans la crèche, et à accueillir dans nos cœurs la venue du Christ, qui par sa mort nous a réconciliés avec Dieu.

Veiller, attendre et être prêt… Espérer la rencontre de tous les jours avec Jésus. Le temps de l’Avent nous y invite fortement… Attendre et espérer…

Le pape François nous le rappelle avec des mots simples : « Le chrétien est un homme ou une femme d’espérance […] il sait que le Seigneur viendra. […] Comment est-ce que j’attends Jésus ? Est-ce que je crois dans cette espérance qu’il viendra ? Est-ce que j’ai le cœur ouvert, pour entendre toquer quand il frappe à la porte ? » (Méditation matinale le 21 octobre 2014)

Attendre, espérer et se préparer à l’accueil de l’enfant de la crèche. Ouvrir nos cœurs aux autres et à Dieu, s’en remettre à la miséricorde de Dieu pour être pardonné. Puis pardonner aux autres parce que pardonné par Dieu. C’est le sens de la démarche qui nous est proposée le jeudi 13 novembre à Sainte-Marguerite lors de la soirée du Pardon et de la Réconciliation.

Alors avec Zacharie, le père de Jean le Baptiste, nous pourrons dire : « pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission des péchés, […] pour conduire nos pas au chemin de la paix. » (Lc 1, 77.79b)

François FAYOL +d