En ce dimanche, la lecture du livre de la Genèse nous donne à entendre le second récit de la création et nous rappelle ainsi la complémentarité dans l’altérité qui unit un homme et une femme : « tous deux ne feront plus qu’un » (Gn 2,24). Mais l’homme et la femme vivent dans un monde créé par Dieu : « Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes de la terre et tous les oiseaux du ciel… » (Gn 2,19). Dans cette création, l’homme et la femme ne sont pas tout puissants et dominateurs, mais doivent travailler la terre et la garder (cf. Gn 2,15). Comme eux, nous ne sommes pas propriétaires de la Terre, nous n’en sommes que les intendants, nous devons en être les bons intendants qui transmettront à nos enfants et à ceux qui viendront après une Terre en bonne santé, vivable et respirable…
Nous sommes tous appelés à vivre une conversion écologique
Aussi, nous sommes invités une nouvelle fois en ce Temps pour la création 2021, qui prendra fin le 4 octobre en la fête de saint François d’Assise, à prendre conscience des enjeux et à célébrer la création, nous sommes tous appelés à vivre une conversion écologique : « Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. »
Le pape François, le patriarche Bartholomée et l’archevêque Welby viennent de nous le rappeler, dans une déclaration commune du 1er septembre 2021 en vue de la COP 26 : « Nous devons décider du genre de monde que nous voulons laisser aux générations futures. Dieu nous demande : ‘’Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez’’ (Dt 30,19). Nous devons choisir de vivre différemment; nous devons choisir la vie. » Ils exhortent chacun de nous « à s’efforcer d’écouter le cri de la terre et des pauvres, à examiner son comportement et à s’engager à faire des sacrifices significatifs pour le bien de la terre que Dieu nous a donnée. » Ils concluent : « Prendre soin de la création de Dieu est une mission spirituelle qui exige une réponse engagée. Nous vivons un moment critique. L’avenir de nos enfants et l’avenir de notre maison commune en dépendent. » Qu’en faisons-nous ?
François Fayol,
Diacre
Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous.
Laudato si’ 14
Un Temps pour la création, un Temps de conversion