Nous venons de fêter la Toussaint et le jour des défunts. Nous approchons de la fin de l’année liturgique, dans deux semaines nous fêterons le Christ Roi. Autant de circonstances qui nous font sentir notre finitude, autant d’éléments qui nous tournent vers l’au-delà de la mort. Comme les personnes rencontrées au cimetière le week-end passé, nous sommes invités à relire nos vies au pied de la tombe et au pied de la Croix.
Les textes de ce dimanche nous y incitent également. La veuve de Sarepta, dans son dénuement après une longue période de sécheresse, pense cuire ses dernières provisions, se coucher et mourir. Malgré cela, elle accepte d’en donner une partie à Élie, à l’étranger de passage. Celle qui fait son obole au temple n’est pas dans une position plus enviable. Mais elle puise dans son indigence pour donner également. Dans ces deux exemples, il y a une part de sa subsistance, de sa vie au sens propre, qui est donnée. C’est le signe du plus grand amour. C’est ce que le Christ relève et montre à ses disciples. C’est ce qu’Élie remercie en promettant et en accordant la subsistance dans le temps long jusqu’à de nouvelles récoltes. Et nous, jusqu’où sommes-nous prêts à donner pour nos prochains au-delà de notre superflu ?
Au moment où j’écris ces lignes, la CEF (Conférence des Évêques de France), réunie à Lourdes, n’a pas encore rendu ses conclusions suite au rapport Sauvé. Que l’Esprit Saint inspire à nos Évêques des décisions à la proportion ajustée aux multiples enjeux soulevés et aux recommandations faites. Les personnes qui le souhaitent sont invitées à se retrouver dans chacune de nos paroisses de Fontenay, mercredi 10 novembre à 20h00, pour poser au pied de la Croix nos intentions de prière de toutes natures suite à ce rapport.
Hubert Thorey, diacre permanent
Deux petites pièces de monnaie