S’adressant à Timothée, Paul soutient l’Église d’Éphèse en proie à des difficultés fortes face à une remise en cause de son enseignement : « demeure ferme dans ce que tu as appris. […] tu connais les Saintes Écritures […] Toute l’Écriture est inspirée par Dieu : […] grâce à elle, l’homme de Dieu sera accompli, équipé pour faire toute sorte de bien. » (2Tm, 14-17)
—
29ème dimanche du temps ordinaire – Année C
Ex 17, 8-13 ; Ps 120 ; 2 Tm 3, 14-4,2 ; Lc 18, 1-8
—
Et nous, croyons-nous en cette force de l’Écriture ? Est-elle pour nous cette boussole que Jésus nous a proposé « pour faire toute sorte de bien » ? Sommes-nous capables comme Paul nous y exhorte, de proclamer la Parole, d’intervenir à contre-temps, à encourager, toujours avec patience et souci d’instruire ?
Le pape François nous le dit avec force : « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. » (EG 1) Sommes-nous capables d’« Aller porter l’Évangile du Seigneur » comme nous y invite l’une des nouvelles formules d’envoi à la fin de la messe ?
Par sa Parole, Dieu nous éclaire, nous permet de tracer un chemin, y compris lorsque nous sommes ballotés par les évènements, mis en cause dans des certitudes qui nous enferment, nous empêchent de penser autrement, d’agir avec plus de discernement sur des voies nouvelles.
Nous sommes appelés à annoncer l’Évangile « sans exclure personne, non pas comme quelqu’un qui impose un nouveau devoir, mais bien comme quelqu’un qui partage une joie, qui partage un bel horizon ». (EG 14)
Pour nous y aider, les textes du dimanche 16 octobre nous indiquent le chemin : persévérer dans la prière. Comme Moïse, les mains levées au ciel pour donner la victoire aux hommes de Josué, comme la veuve qui importune le juge avec persévérance, comme Jésus disant « à ses disciples une parabole sur la nécessité de toujours prier pour ne pas se décourager ». (Lc 18, 1)
Prions sans cesse le Seigneur, notre gardien, qui se tient près de nous, pour porter l’Évangile du Seigneur et glorifier le Seigneur par notre vie.
François FAYOL, diacre
Porter l’Évangile et prier sans cesse