Un éditorial ne suffit pas à exprimer mon action de grâce pour ce que Dieu m’a donné de vivre, et ce que j’ai reçu de votre part, au cours de ces six années de ministère à Fontenay.
Il y a tant d’événements, de rencontres, de situations où j’ai vu sa présence, son action, son amour.
J’ai pu avec quelques années de moins, en vélo puis à pied, et en voiture c’est beaucoup moins difficile, monter et descendre l’avenue de la République et la rue de Rosny, profitant pour rencontrer des paroissiens, regarder les changements dans les rues, une nouvelle habitation, un commerce qui se transforme.
En effet, rendre grâce à Dieu passe nécessairement par des personnes, des lieux, des histoires, des situations. Jamais l’annonce de la Bonne Nouvelle du Christ ne pourra se passer d’éléments de la vie quotidienne, d’événements qui jalonnent notre vie humaine tant que spirituelle.
Pour ne rien vous cacher, en tant que curés de paroisse, nous sommes sollicités autant pour la fuite d’eau que la célébration de catéchisme qui est à bâtir.
Pour tout cela, je rends grâce à Dieu, car tout contribue à reconnaître que nous sommes à la fois faibles et rendus forts par le Seigneur qui ne nous abandonne jamais.
J’ai beaucoup reçu de chacun d’entre vous, des enfants, des parents, des jeunes, de nos ainés, je suis persuadé que cela m’aidera dans ma prochaine mission particulièrement auprès des malades de l’hôpital saint Louis.
S’il y a un motif supplémentaire de remercier le Seigneur pour son amour et sa présence, c’est celui de rendre grâce pour les prêtres avec qui j’ai partagé ces années, les pères Emmanuel, François, Hervé, Rémi-Thomas, Nicolas, Charles, les diacres permanents Michel et Jean-Pierre, et les laïcs des quatre paroisses, particulièrement ceux de sainte Marguerite.
S’il est nécessaire de savoir remercier, il est tout aussi important de vivre ces changements qui interviennent dans nos communautés, nos familles, dans la prière. Il en va de l’ouverture et de la fécondité de nos vies.
Père Sébastien Naudin
La force de dire Merci