Quelques soient les âges, des plus jeunes au plus âgés, dans tous les lieux de vie, en paroles ou en actes, elle est là au coeur de notre société.
Chaque jour les médias lui offrent une place importante, en la mettant au coeur de notre quotidien la violence devient banalisée. Nous voyons des actes de violence, nous entendons des discours agressifs, des paroles violentes haineuses échangées, oui la violence est là présente au sein même de l’humanité.
Nous connaissons cette prière de saint François ‘’Seigneur fais de nous des instruments de ta Paix’’ comment être instrument, être image de la Paix?
Quand nous nous laissons à une certaine agressivité vis-à-vis de ceux qui ne pensent pas comme nous, qui ne sont pas comme nous, qui ne vivent pas comme nous ; c’est vrai qu’il est difficile d’écouter, de regarder l’autre sans un certain à priori.
Nous avons du mal à comprendre la violence dans les écoles, le non-respect envers les professeurs, des personnels y compris les enfants entre eux. Nous avons du mal à croire à la barbarie des hommes, tortures, viols. Nous avons du mal à comprendre la violence faite aux femmes, aux enfants dans les familles, quelle soit physique, psychologique ou verbale.
La violence nous fait peur et plutôt que d’ouvrir nos yeux nos bras et nos coeurs à ces frères bafoués nous avons tendance à nous replier sur nous-mêmes. Cette réflexion je la porte en moi et plus particulièrement en ce temps de l’avent ou nous attendons la venue de celui que l’on appelle PRINCE de la PAIX.
Ensemble, ENTENDONS Jean baptiste ECOUTONS le dernier prophète qui nous invite à la conversion au pardon.
Il nous reste 16 jours pour nous préparer à fêter la naissance de Jésus, Dieu fait homme né au coeur d’une humble famille de Palestine, Marie sa Mère, Joseph son Père.
Frères et Soeurs croyants ou pas ce bébé dans la crèche est venu sauver tous les hommes. Il nous a laissé un commandement ‘’Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé’’.
16 jours pas plus. Il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même.
JOYEUX NOEL
Michel CALMELS
Diacre permanent
La violence