Dans notre monde qui vit à « 100 à l’heure », notre Eglise, dans sa sagesse et sa tradition, offre aux hommes qu’elle interpelle en vue du diaconat permanent le temps nécessaire au mûrissement de leur engagement.
Après l’interpellation (Rameaux 2006 en ce qui me concerne) et notre réponse favorable, ce fut d’abord le temps du discernement, partagé avec les autres candidats du diocèse, puis celui de la formation, vécu pendant 4 ans avec les candidats des diocèses d’Ile de France et de la Mission de France. En mai 2012, nous avons écrit au Père Santier pour
lui partager le chemin parcouru et lui dire notre disponibilité en vue d’un appel possible au diaconat. Après consultation d’un certain nombre de personnes, j’ai été appelé le 4 octobre dernier, appel célébré par l’Evêque au sein de la fraternité diaconale, lors de l’Admission, le 24 février dernier.
La dernière étape avant l’ordination est célébrée ce samedi 15 juin. Le Père Santier instituera « lecteurs » et « acolytes » Philippe (de Bry), Patrick (de Vitry) et moi-même. Ces mots disent quelque chose du futur ministère de diacre, chargé de nouer ensemble la parole, la charité et la liturgie selon la logique du service :
– Le lecteur est institué pour lire la Parole de Dieu dans l’assemblée liturgique et la transmettre à ceux qui ne la connaissent pas (accompagnement des catéchumènes par exemple).
– L’acolyte (accompagnateur au sens premier du mot) accompagne le prêtre au service de l’autel, notamment la distribution de la communion aux fidèles, en particulier aux absents.
Ces ministères sont institués, non pour empêcher les autres chrétiens d’assumer ces responsabilités qu’ils peuvent déjà exercer, mais pour appeler la communauté et lui apprendre à mieux prendre sa place dans l’Eglise, pour le service des frères (diaconie), vocation de tout le peuple de Dieu.
François Demaison, ordonné diacre permanent le 13 octobre 2013
Les « institutions » en vue du diaconat permanent