Les spécialistes de l’écologie nous disent que notre planète court à sa destruction et nous invitent sans cesse à changer de comportement vis-à-vis de l’environnement. Mais souvent, ces experts en restent à un cri d’alarme seulement écologique ; comme si c’était seulement notre environnement matériel qui est en danger. L’homme aussi peut courir à sa perte.
L’évangile de ce dimanche nous parle d’un homme qui allait à sa perte. Un peu comme les petits enfants qui connaissent par cœur leurs contes préférés, nous connaissons très bien cette histoire de la rencontre de Jésus avec Zachée.
Zachée est un fils de Dieu, comme tous les hommes, mais il est pécheur en danger de se perdre ; il en a peut-être plein les poches, mais quelque chose n’allait plus dans son existence. Sa mauvaise réputation crée en lui une certaine pauvreté ; et sans s’occuper de sa dignité de chef du personnel de la Trésorerie, il escalade un arbre pour voir Jésus. Est-ce par simple curiosité de voir ? Il semblerait plutôt que Zachée ait compris une chose : lorsqu’on se présente devant Dieu en situation de pauvreté, notre cœur s’ouvre et IL peut y entrer pour rendre heureux.
« Heureux, heureux. » telle est la parole du Christ que nous entendrons pour célébrer la Toussaint, la fête des gens heureux avec le Christ qui nous invite sans cesse, à nous libérer de notre volonté de puissance et à croire en notre capacité de douceur, de paix, d’humilité, de justice, de courage.
« Heureux, réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse », car aujourd’hui encore, Dieu vient sauver.
Aujourd’hui Dieu vient encore nous sauver !