Nous venons de vivre notre première semaine de déconfinement progressif, temps ambivalent d’une situation moins pénible, pas encore revenue à la « normale ». Depuis Pâques, nous ne pouvions pas dire que nous étions au tombeau. Le Christ est ressuscité ! Nous étions plutôt comme le prisonnier du jugement dernier, visité par le Christ lui-même dans les moments que nous lui accordions.
Ce temps de l’Espérance, on le voit également dans l’action de Philippe en Samarie. Les frontières du monde strictement juif sont franchies. L’annonce de la Parole de Dieu élargit son espace. Les signes du Royaume sont à l’œuvre, des possédés sont délivrés, des paralysés sont guéris et suscitent une grande Joie dans les foules à qui l’annonce est faite. Le don de l’Esprit fait aux samaritains confirme la vocation universelle de l’Église en développement.
La semaine dernière, l’image de l’Église utilisée était la demeure spirituelle faite de pierres vivantes autour du Christ. Cette semaine, l’image de l’Église est beaucoup plus celle du Corps du Christ :
En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.
Profonde intimité promise avec le Père et le Christ à qui garde les commandements et met en œuvre l’Amour.
Hubert Thorey, diacre permanent
—
Semaine du 17 mai au 23 mai 2020 – Année A
6ème dimanche de Pâques
Ac 8, 5-8.14-17 ; Ps 65 ; 1 P 3, 15-18 ; Jn 14, 15-21
Télécharger la feuille de la semaine
Messe dominicale
Éditorial du doyenné de la semaine : « Ayez une conscience droite ! »