Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité !
Cette année, nous fêtons la résurrection du Seigneur le même jour que nos frères orthodoxes. Pâques fêté à l’Orient comme à l’Occident, fêté dans le monde entier, pour le Christ mort sur la croix pour le salut du monde et, « par la toute-puissance du Père, ressuscité d’entre les morts » (Rm 6, 4). Telle est notre foi, comme nous la proclamons dans le Credo : Jésus Christ « a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, … ».
Mais que s’est-il passé au matin de Pâques ? Personne n’était présent au moment de la résurrection… et ce week-end nous entendons deux versions différentes… « Il y eut un grand tremblement de terre, l’ange du Seigneur… vint rouler la pierre et s’assit dessus. » (Mt 28, 2) Ou encore, « la pierre avait été enlevée du tombeau » (Jn 20, 1)… Mystère de notre foi. Ne pas chercher le comment ? Le pourquoi ? Mais seulement, en ce jour de Pâques, proclamer notre foi : Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité !
Par sa résurrection, le Christ nous invite à croire, à le rencontrer et à le suivre.
Croire, comme Jean, « l’autre disciple, qui lui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. » (Jn 20, 8)
Le rencontrer, comme Marie-Madeleine et l’autre Marie, « Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : ‘’Je vous salue’’ » (Mt 28, 9). Comme plus tard les pèlerins sur la route d’Emmaüs, les apôtres au bord du lac de Tibériade, les apôtres calfeutrés dans la chambre haute…
Le suivre, au-delà de nos églises et communautés, au-delà de nos certitudes et de nos replis : « Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là vous le verrez. » (Mt 20, 7) Aller en Galilée, sortir de Jérusalem…Aller aux périphéries porter la Bonne Nouvelle, comme Pierre, Paul et les Apôtres sillonnant le bassin méditerranéen, le monde gréco-romain de leur époque…
Il nous précède en Galilée, il nous attend au bord du lac de Tibériade, au retour de la pêche… Allons vers nos frères et disons comme Jean, le disciple qu’il aimait, en le reconnaissant : « C’est le Seigneur ». (Jn 21, 7).
Il nous précède en Galilée