Les ouvriers de la première heure sont atteints d’une maladie à la fois très grave (l’un des 7 péchés capitaux) et très commune : la jalousie. Ils estiment
que le maître de la vigne est injuste car il a donné aux ouvriers de la dernière heure autant qu’à eux. En réalité, le maître n’est pas injuste (il ne donne à
personne moins que ce qui était prévu) mais il est généreux. Il donne à chacun une pièce d’argent, la somme qui permettait à l’époque de faire vivre une
famille pendant une journée. Il donne de quoi vivre… il donne la vie… il donne Sa vie. Si le Seigneur donne autant à tous, c’est qu’Il se donne Lui-même, tout
entier, à chacun. Et pour le recevoir, il nous suffit de travailler à sa vigne, en nous unissant au Christ qui a dit : « Moi je suis la vigne, et vous les sarments »
(Jn 15,5).
Cet évangile nous pose 3 questions :
1. Comment travaillons-nous à la vigne du Seigneur ? Quel service rendons-nous à l’Église, et en particulier à notre paroisse ?
2. Y travaillons-nous avec reconnaissance et joie, ou en jalousant ceux qui n’y font rien ?
3. Sommes-nous attentifs à appeler autour de nous ceux qui n’ont pas de travail dans l’Église, soit parce qu’ils ne savent pas comment ils pourraient y rendre service, soit parce qu’ils ont peur de s’en approcher ? Certes, c’est le rôle du curé de donner des missions dans la paroisse, mais il a besoin des fidèles pour le sensibiliser aux talents et charismes que certains possèdent.
Cette année, travaillons avec reconnaissance à la vigne du Seigneur, en étant attentifs les uns aux autres afin que chacun trouve sa place dans nos
paroisses. C’est ainsi que nous produirons un vin savoureux, symbole de joie.
Travaillons avec reconnaissance et joie à la vigne du Seigneur