Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés

« Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », c’est ce que nous dit Jésus dans l’Évangile de ce Dimanche. C’est même le plus grand commandement, comme Jésus nous le dit par ailleurs dans l’Evangile de Saint Matthieu : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Mt.22, 37-40).

Ce commandement est très simple à énoncer, mais il est bien plus difficile à mettre en application dans notre vie quotidienne. Pour prendre soin de l’autre, être bienveillant vis-à-vis de son prochain,  pardonner à ceux qui nous ont offensés, il faut beaucoup d’amour. Parfois, cela vient naturellement (heureusement !), d’autres fois, cela peut demander beaucoup d’efforts sur nous-mêmes car nous pouvons avoir l’impression que nous devons donner sans ne jamais rien recevoir. Il est en effet bien plus facile de donner quand on a soi-même reçu. Dans ce cas, où pouvons-nous puiser cet amour ?

Les textes de ce dimanche nous donnent une piste en nous invitant à prendre conscience que nous sommes aimés de Dieu et que « ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés » (2^ème lecture, 1Jn 4, 7-10) et nous serons d’autant plus à même d’aimer les autres que nous nous sentirons aimés de Dieu.

Nous sommes donc invités à ressentir au plus profond de nous que Dieu nous aime et qu’Il veut notre bien, même lorsque les événements semblent prouver le contraire. Mais comme dans toute relation d’amour, tout n’est pas rationnel et ce n’est pas toujours si simple car cela demande de croire en l’amour de l’Autre et de Lui faire confiance.

Forts de cet amour, l’Évangile de ce dimanche nous invite à nous aimer les uns autres et à porter du fruit en prenant soin de l’autre, en étant bienveillants entre nous, en pardonnant afin de contribuer à la construction d’un monde meilleur pour que « Son règne vienne et que Sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

Cela fait un programme chargé et nous avons toute notre vie pour tenter d’y parvenir !

Bonne semaine !

Bien fraternellement,

Jacques Fertil, diacre permanent