Ex 32, 7-11.13-14 ; Ps 50 ;1 Tm 1, 12-17; Lc 15, 1-32
feuille secteur n935 2019-09-15
Le chapitre 15 de l’Évangile selon saint Luc était appelé parfois « l’Évangile dans l’Évangile ». Ce texte révèle ce qui est essentiel dans notre rencontre avec Dieu.
Dans ce chapitre nous trouvons trois paraboles de la miséricorde : de la brebis perdue, de la drachme perdue et celle qui est appelée « du fils prodigue ».
Nous avons la chance d’entendre aujourd’hui les trois paraboles ensemble. La première parle de la brebis qui s’égare loin de la maison. La deuxième – de la pièce d’argent perdue dans la maison. Et la troisième parle du père qui a deux fils dont un se perd loin et l’autre se perd à la maison. Au fond, La seule différence entre deux fils semble celle-ci : le jeune se rend compte qu’il s’est perdu ; le fils aîné n’a pas la moindre idée qu’il s’est perdu tout en restant dans la maison. Il se croit ok.
Le fils aîné est à la maison mais il ne considère pas ce lieu comme sa maison.
Il ne regarde pas le père comme son père.
Il ne traite même pas le jeune frère comme son frère.
Cela devient évident à la fin de sa conversation avec le père : « … quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien… » (v.30). Et le père cherche à restaurer les vraies relations : « Toi, mon enfant, (…)
tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie. » (v.31-32)
N’ayons pas peur de découvrir en nous le fils aîné. Acceptons la gratuité de l’amour du Père pour savoir y répondre par notre Amour désintéressé. Ainsi, Dieu sera vraiment notre Père, l’Église et la paroisse – ma maison, et chaque personne rencontrée – ma sœur et mon frère.
Père Wojtek KOWALEWSKI omi