En ce deuxième dimanche de l’Avent, nous sommes invités à écouter une promesse et à nous préparer à la recevoir. Promesse formulée par Isaïe d’un monde en harmonie, « le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira », signe d’un royaume de justice instauré par le rejeton de la souche de Jessé « La justice est la ceinture de ses hanches ; la fidélité est la ceinture de ses reins ».
Promesse renouvelée par le psaume 71 de la venue d’un roi de justice en des termes très proches de ceux d’Isaïe : « Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux ». C’est cette promesse qui fonde notre attente du Royaume. Cette promesse est celle d’un amour qui s’offre dans le Christ qui va venir parmi nous et que nous nous devons d’accueillir.
Alors paraît Jean le Baptiste dans le désert, qui nous exhorte à nous préparer intérieurement à accueillir le Christ. Dans le désert, car la préparation intérieure se fait dans le calme, dans le silence propice à un travail personnel. Temps de conversion, en vue de la venue du Royaume, pour être dans des dispositions ajustées à accueillir la naissance du Sauveur.
C’est le temps où nous devons passer d’un baptême de l’eau pour le pardon des péchés à un baptême dans le feu et l’Esprit. Purifier nos corps et nos cœurs pour en faire des temples saints pour la venue du Christ. Ainsi, « d’accord les uns avec les autres selon le Christ Jésus, d’un même cœur, d’une seule voix, vous rendrez gloire à Dieu ».
Hubert Thorey, diacre permanent
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