Édito du doyenné de Fontenay Sous Bois
Dimanche de La Sainte Trinité – 12 juin 202
Après le Temps pascal clos dimanche dernier par la fête de Pentecôte, nous entrons ce dimanche dans le Temps ordinaire de l’année liturgique.
Après la Résurrection du Seigneur et son Ascension auprès du Père, les disciples ont fait l’expérience de l’absence, du repli au Cénacle, avant de recevoir l’Esprit Saint, le Défenseur annoncé par Jésus. Comme poussés par un grand vent, ils sont partis en mission autour de la Méditerranée pour annoncer l’Évangile à tous les peuples. Thomas aurait même été jusqu’en Inde… Quelle force de l’Esprit en eux !
Et aujourd’hui en ce début du Temps ordinaire, nous fêtons la Sainte Trinité… pas si ordinaire que cela ! Un Dieu unique mais trois personnes unis par un même amour… difficile à concevoir, à se représenter… Comme nous le rappelle le pape François dans Laudato si’ : « Ô Dieu, Un et Trine, communauté sublime d’amour infini, apprends-nous à te contempler, dans la beauté de l’univers, où tout nous parle de toi .»
Et pour cela, seul l’Esprit Saint que nous recevons aujourd’hui, comme hier les disciples, peut nous aider à percevoir ce mystère de notre foi, nous faire comprendre le message de Jésus, envoyé par le Père, dans notre humanité : « Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. » (Jn 16,15)
Comme les premiers disciples, sommes-nous poussés par l’Esprit, par le grand vent de Pentecôte ou par la brise légère qui nous accompagne chaque jour, en mission dans nos familles, nos quartiers, nos lieux de travail et de vie, notre paroisse, pour vivre et annoncer l’Évangile, non pas aux confins de la Méditerranée, mais aux confins de nos périphéries, ici à Fontenay-sous-Bois ?
Portons largement l’espérance signifiée par la couleur verte du Temps ordinaire, couleur de la patience et de l’espérance car « l’espérance ne déçoit pas puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5).
François FAYOL, diacre
Dieu, Un et Trine