La fin de l’année liturgique est proche. Juste après les fêtes de la Toussaint et des défunts, l’Église nous invite à réfléchir aux fins dernières et au retour du Christ dans sa Gloire. Et le bon sens dit que quand on ne sait pas quand quelque chose va arriver, il est sage d’être prêt en permanence. C’est le message de la parabole des dix vierges pour ne pas trouver la porte close.
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure
Mt 25, 13
Veillez ! Cette demande s’applique à tout le monde, mais elle a une actualité plus forte pour certains : pour les jeunes, dont la date de confirmation est une nouvelle fois repoussée, pour Laurent et Jean-Baptiste dont l’ordination diaconale était prévue pour le 22 novembre à Créteil, pour les couples se préparant au mariage… les exemples sont nombreux et nous appellent à accompagner toutes les situations particulières.
Dans cette veille, nous sommes invités à faire la place à Celui que nous attendons, à Celui que nous cherchons : « Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube, mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. » (Psaume 62) Il est la condition pour que la terre devienne fertile et féconde, pour qu’elle puisse produire trente, soixante ou cent pour un.
Sachons donc Le reconnaître, comme la Sagesse, assis à notre porte, à attendre un signe de notre part ! Sachons Le voir au détour des sentiers, avec son visage souriant ! Sachons lui faire place dans chacune de nos pensées, car il vient à notre rencontre !
Hubert Thorey, diacre permanent.
Semaine du 8 au 14 novembre 2020 – Année A
Sg 6,12-16 ; Ps 62 ; 1Th 4,13-18 ; Mt 25, 1-13
Édito : veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure