L’antienne d’ouverture de ce 2e dimanche de Carême nous invite à vivre ce temps comme une marche à la rencontre du Seigneur, en quelque sorte gravir une montagne pour, une fois le sommet atteint découvrir un magnifique panorama : le visage du Seigneur.
Aller à la recherche du visage du Seigneur n’est-ce pas comme gravir une montagne ? Ce n’est pas facile, cela demande des efforts, de prendre du temps afin de contempler les merveilles de Dieu ; faire silence pour se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu, prier, seul et en communauté ; s’ouvrir à l’autre, l’entendre, l’écouter, le reconnaître et l’accueillir comme un frère ; tout simplement, c’est chaque jour compagnonner avec Jésus.
L‘Évangile de ce dimanche est justement là pour nous aider. Luc nous propose comme compagnons de route quatre personnages qui sont au cœur de ce récit :
MOÏSE ÉLIE JÉSUS PIERRE
Quatre figures emblématiques de l’humanité et de l’histoire du peuple de Dieu. Quatre personnages qui, chacun à une période différente et d’une manière différente, ont été des révélateurs de Dieu.
MOÏSE, symbole la Loi qu’il a reçue de Dieu.
ÉLIE, prophète qui, envers et contre tout, n’a cessé d’annoncer le Messie pour Israël.
JÉSUS, Dieu fait homme venu sur terre révéler l’amour infini de Dieu pour tous les hommes.
PIERRE, l’apôtre que Jésus a choisi. Pierre, l’image de la communauté des premiers chrétiens, l’Église naissante.
Tout au long de notre chemin de Carême, tout au long de notre montée vers Pâques, l’évangéliste LUC nous propose quatre personnages symboliques dans lesquels Dieu se révèle aux hommes par le moyen de la LOI pour le trouver, par la VOIX des prophètes pour le retrouver, avec Jésus pour le connaître et l’Eglise pour le célébrer.
Le Carême n’est pas un temps à vivre seul, un temps égoïste, c’est un temps à vivre en peuple où il nous faut garder, toujours présent en nos cœurs :
Le projet de Dieu ne se limite pas à quelques privilégiés, car, au dernier jour, c’est l’humanité entière qui sera transfigurée.
Bon carême.
Michel CALMELS Diacre permanent
‘’ En mon cœur je t’ai dit : je cherche ton visage…’’