Il y eut un temps où la transmission de la connaissance se faisait de celui qui savait vers celui qui apprenait :
- des parents aux enfants
- des professeurs aux élèves
- des artisans aux apprentis
- des chefs politiques aux citoyens
- des curés à leurs ouailles
Une attitude comme un chemin d’initiation.
Mais cette transmission a éclaté, volé en éclats, responsable, peut-être, de la crise de notre civilisation. Et l’on peut saisir le lien entre cette crise et la religion dont nous savons qu’elle est perpétuelle lecture et relecture.
Jésus ne nous a légué ni rituel, ni code administratif, ni code législatif, rien que nous n’aurions plus qu’à répéter et tout serait clair, non, Jésus nous a transmis dans quatre évangiles sa Parole, perpétuelle nouveauté d’une Bonne Nouvelle à déchiffrer sans cesse et sans cesse.
N’ayons pas peur de profiter de nous appuyer sur la Parole de Dieu pour essayer de comprendre les changements qui se sont produits dans le monde, pour renouer un dialogue avec ce monde nouveau, sans pour autant nous conformer à la pensée du monde.
Notre mission est de vivre au quotidien notre foi de baptisé, de la transmettre en allant au-devant des hommes et des femmes de notre temps, présents auprès de ceux qui cherchent un sens à leur vie.
« Chercheurs de Dieu », transmettons-leur ce qui nous fait vivre, accompagnons-les sur le chemin qui mène vers la révélation de ce Dieu d’amour, Père de tous les hommes.
Dimanche à Saint Germain, Jean-Pierre, responsable du catéchuménat, demandera à l’Eglise d’accueillir : Angélique, Louiza, Maryyline et Martial, qui font leur entrée en catéchuménat, première étape vers les sacrements de l’Initiation Chrétienne.
Si, la transmission de la foi se fait encore, autrement, dans un monde différent. Prions pour nos catéchumènes. Prions pour ceux qui leur transmettent la foi.
Michel Calmels, diacre
La transmission ne se fait plus !