Le Christ, Roi de l’univers ! L’édito

Nous sommes appelés à cheminer, nous sommes du monde et dans le monde, notre manière de vivre, c’est d’aller sans cesse à la rencontre de l’autre ; notre vie est une sorte d’exode avec des doutes, des questions. Tout au long de notre cheminement, nous marchons avec une espérance, un bonheur à venir, la paix, la sécurité, un lieu que nous ignorons. Et ne pas savoir ne pas connaître, c’est un manque.

Notre vie est faite de dépaysements incessants. Être dépaysé c’est accepter : de changer, de devenir différents, d’évoluer. Être dépaysé : une occasion de conversion où chaque jour nous quittons un peu de nous-mêmes, abandonnant l’homme ancien pour revêtir l’homme nouveau.

Dimanche nous allons fêter le Christ, Roi de L’Univers, ultime étape de l’année liturgique. Prenons du temps pour repenser à tout ce qui nous avons vécu tout au long de ces derniers mois, à nos oui, nos non, nos peut-être et répondre à cette question ‘’Ai-je aimé ?’’ Car c’est bien cette question qui est au centre de l’Évangile de Matthieu.

La monarchie du Christ n’est pas une monarchie politique, le Christ n’est pas roi à la manière des puissants, des empereurs de ce monde. Dans la Parole de Dieu qui nous a été donné, d’entendre tout au long des célébrations dominicales et plus particulièrement aujourd’hui, c’est l’image du berger qui nous apparaît, loin, bien loin de celle d’un potentat.

Parcourons les Évangiles, que découvrons-nous ? L’image d’un rassembleur, d’un serviteur. L’homme, le frère, la charité, l’amour, des mots, certes importants, mais surtout parce qu’ils sont les guides fondamentaux de notre avenir.

Fêter le Christ Roi de l’Univers, avoir le désir et la volonté d’être serviteur actif à l’image du Christ serviteur, découvrir que le service, l’amour du Frère sont les clés de notre avenir final.

Michel CALMELS, diacre permanent