Pour vivre le dimanche en famille malgré le confinement, nous vous proposons à partir de l’ évangile du dimanche, un petit guide composé d’un chant, d’une méditation, d’une activité et d’une prière autour de l’évangile.
Le chant
Bienheureux les bénis de mon Père
Bienheureux les bénis de mon Père, vous qui avez aimé vos frères,
Les hommes que vous avez servis vous accueilleront auprès de lui.
Venez, vous qui m’avez vu lorsque j’avais faim, c’est vous qui m’avez nourri.
Venez, vous qui m’avez vu lorsque j’avais soif, vous m’avez donné à boire. Tout ce que vous avez fait au plus petit, c’est à moi que vous l’avez fait.
Venez, vous qui avez su au fond des prisons visiter les humiliés
Venez, vous qui accueillez un frère étranger, c’est moi que vous accueillez. Tout ce que vous avez fait au plus petit, c’est à moi que vous l’avez fait.
Venez, vous qui avez cru en l’un des petits que mon Père a aimé.
Venez siéger près de moi, recevez la paix, entrer dans la joie de Dieu.
Tout ce que vous avez fait aux plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait.
L’évangile
Alléluia, Alléluia, Alléluia !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 31-46)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
et tous les anges avec lui,
alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
‘Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’
Alors les justes lui répondront :
‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison…
Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
Et le Roi leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.’
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
Alors ils répondront, eux aussi :
‘Seigneur, quand t’avons-nous vu
avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison,
sans nous mettre à ton service ?’
Il leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits,
c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. »
Comprendre l’évangile
Quand est-ce que nous t’avons vu ?
Bien souvent, nous aimerions voir Jésus « pour de vrai ». Mais nous avons le sentiment que nous ne sommes pas à la bonne époque ni au bon endroit : il y a 3000 km de distance entre la France et la Terre sainte et 20 siècles qui nous séparent de sa naissance à Bethléem. Et pourtant, dans la parabole du jugement dernier, Jésus nous rappelle que nous le voyons vraiment, lui, mais sans nous en rendre compte.
Celui qui a faim ou soif, l’étranger, celui qui est nu ou malade, celui qui est en prison : toutes ces personnes ont besoin que quelqu’un s’approche d’elles et leur vienne en aide. Et à travers elles, c’est de Jésus que l’on s’approche pour se mettre à son service. Mais nous ne le savons pas, ni quand nous choisissons de nous approcher de celui qui en a besoin, ni quand nous évitons de nous mettre à son service.
Ce que nous ne voyons pas avec nos yeux, il faut demander à Jésus que nos cœurs puissent le voir : celui qui a besoin de moi, qui attend que je m’approche de lui, aide- moi, Jésus, à ne pas l’ignorer, et à te reconnaître à travers lui.
Cette histoire, cette parabole, nous rappelle que Jésus m’attend maintenant : aujourd’hui, je peux le servir à travers tous ceux qui ont besoin de moi et dont je m’approche. De cette manière, je reconnaîtrai Jésus comme Roi de ma vie, je le verrai avec les yeux de mon cœur.
Activité
Je choisis une action de solidarité à réaliser avant Noël. En famille ou seul ou avec des amis… Je choisis parmi celles-ci une action d’entraide, de soutien, de solidarité :
- Je prends le temps de téléphoner à une personne dont je sais qu’elle est seule ( pour lui parler, peut-être lui lire un poème ou un beau texte…)
- Je confectionne un gâteau et je le partage avec les voisins qui sont peut-être nouveaux dans l’immeuble…
- Je participe à la collecte de nourriture pour la Banque Alimentaire à la fin du mois de novembre.
Prière
Seigneur,
Souvent, je regarde l’autre…
Je vois ce qui ne va pas chez lui,
Je le juge,
Je me crois beaucoup mieux que lui,
Et je l’oublie au bord de la route.
Et toi, tu me dis :
Aime ton prochain !
Aime tous ceux qui passent sur ton chemin !
Prends bien soin d’eux,
Aide-les à se relever
Et tu trouveras en chacun un trésor !
Seigneur,
En chacun de mes jours,
Aide-moi à regarder mes frères
Avec un cœur empli d’Amour !
Car cet Amour que je leur offre c’est aussi à toi que je le donne…
Bonus
Un jeu
Ce dimanche marque la fin de année liturgique.
Retrouve les couleurs des différents temps liturgiques, colorie le dessin, et retrouve le moment où nous sommes.
Une vidéo des Frangines :
« Ensemble… ne pas la laisser passer la chance de se dépasser,
ensemble… » ; à regarder et à partager !
L’Église à la maison, Christ, Roi de l’univers