C’est la question que pose Jésus dans l’Evangile de ce dimanche (Lc 17, 11-19) lorsqu’il constate que sur les dix lépreux guéris, un seul d’entre eux, l’étranger, prend la peine de revenir sur ses pas pour remercier Celui à qui il doit sa guérison. Un sur dix ! Est-ce que la proportion de gratitude aurait été plus importante aujourd’hui ?. A nous de nous interroger et de nous demander de quel groupe nous aurions fait partie : savons-nous être présents pour remercier ?
Ce texte met aussi en lumière que Jésus ne fait pas de sectarisme et vient au secours de tout homme en détresse, qu’il appartienne à la communauté ou pas. La grâce de Dieu peut s’appliquer à tout homme comme le montre également le premier texte de ce dimanche qui nous relate la guérison d’un général syrien (2R5, 14-17) en un temps où la Syrie était en guerre contre Israël.
En tant que chrétiens, nous sommes donc nous aussi appelés à prendre soin de notre prochain quelle que soit son origine et à répondre présent à Son appel.
Comment y parvenir ? Comment « Avec Lui, prendre soin les uns de autres et annoncer à tous la joie de l’Evangile », ce qui est un objectif ambitieux pour toute une vie !
Pour ne pas nous décourager, nous pouvons nous aider quotidiennement de la prière « Rien qu’aujourd’hui » de Saint Jean XXIII, que nous fêtons ce dimanche : « je suis en mesure de faire le bien pendant douze heures…»
Comme c’était le thème du synode, en répondant présent à l’invitation de notre évêque Michel Santier qui promulguera les actes synodaux lors de la célébration des 50 ans de notre diocèse le 16 octobre, nous aurons également l’opportunité de bénéficier du résultat des réflexions sur le sujet remontées par les chrétiens de l’ensemble du diocèse et ainsi de trouver des pistes de réponse pour notre vie.
Une façon pleine et entière de répondre présent à Son appel est la vocation sacerdotale. C’est malheureusement une réponse qui se fait de plus en plus rare. C’est la raison pour laquelle, nous sommes appelés par notre évêque à prier tous les dimanches pour les vocations sacerdotales afin que certains parmi nous entendent cet appel et se mettent en chemin. C’est un engagement exigeant, mais source de beaucoup joie et d’épanouissement comme peuvent en témoigner les prêtres de notre secteur.
Bonne semaine !
Les neuf autres, où sont-ils ?