Les ouvriers (Mt 20, 1-16)
Les paraboles de Jésus ne sont pas toujours faciles à comprendre. Cela nous pousse à réfléchir. Le début de l’Évangile est la clé de lecture. Il est
question du Royaume de Cieux, comme dans l’épisode du jeune homme riche. Cela reprend des questions fréquentes : Que faut-il faire ? Qui sera sauvé ? De nombreuses paraboles traitent du Royaume des Cieux. La vigne désigne souvent l’Église, le Royaume ; les vignerons, les ouvriers nous désignent.
Les ouvriers qui cherchent du travail, cela ne manque pas aujourd’hui. Ici, c’est une parabole et l’enjeu est le Royaume des Cieux. Nous devons nous demander : Suis-je un chercheur de Dieu ? Est-ce que je cherche à le connaître ? A l’aimer ? A travailler à sa vigne ? Est-ce que je travaille à annoncer l’Évangile ?
Je vous encourage à venir à la messe, mais je vous encourage aussi à témoigner. Réjouissons-nous d’être des chercheurs de Dieu. Dans notre histoire, nous n’avons peut-être pas toujours cherché Dieu. Mais il n’y a pas d’âge pour chercher Dieu. Quatre adultes sont ainsi venus en septembre pour demander le baptême. En raison des chutes, des doutes, de notre histoire, nous nous éloignons de Dieu. Peu importe : aujourd’hui, suis-je un chercheur de Dieu ? De ce Dieu qui nous aime ? Peu importe le jour où l’on se met à travailler, où l’on se met à prier : ce jour sera le jour où Dieu se donne.
Quel est le salaire ? C’est le Christ, Dieu lui-même en cadeau, en nourriture. Nous n’allons pas communier mais entrer en communion avec Dieu.
Le maître envoie des contremaîtres. C’est peut-être nous qui sommes appelés, pour la catéchèse, pour la liturgie,… Nous sommes appelés pour que vive la foi. Beaucoup cherchent mais ne savent pas où chercher.
Demandons d’être des ouvriers heureux de travailler, heureux de travailler à sa vigne pour qu’elle porte du fruit. Amen.
— Père Akmal Lal Din
Les ouvriers – l’édito de la semaine