Jamais je n’avais pris du temps pour réfléchir et méditer sur ce mot MISÉRICORDE, et, quand je l’entendais où quand je le découvrais dans une lecture, le sens premier et immédiat qui me venait à l’esprit était, pardon, pitié. Il y a quelques jours, au cours d’une récollection on nous a proposé un temps de réflexion à partir d’une phrase prise dans l’exhortation apostolique du Pape François « La Joie de l’Évangile », une phrase, mais quelle phrase.
» L’Église doit être le lieu de la miséricorde gratuite où tout le monde peut se sentir accueilli, aimé, pardonné et encouragé à vivre selon la bonne vie de l’Évangile » (page 25, n° 114)
Découvrir et comprendre que la miséricorde allait bien au-delà de la notion de pardon, qu’au-delà de ce premier sens qu’en tout premier nous pensions, le Pape François nous ouvrait une perspective nouvelle à partir des verbes accueillir, aimer, pardonner et encourager. Ce mot compris à partir de ces racines latines pouvait se comprendre :
Touché au cœur par la misère de l’Autre.
Bouleversé jusqu’aux entrailles par la misère de tout être humain.
Que les deux sens de ce mot miséricorde allaient bien au-delà d’une simple addition mais qu’ensemble ils nous invitaient à un véritable discernement de conscience. L’Église lieu de la miséricorde, il appartient aux hommes et aux femmes qui sont l’Église d’être miséricordieux.
Vaste et magnifique programme que nous propose François notre Pape ; vivre l’accueil, l’amour, le pardon, témoigner de l’Évangile. Cette phrase n’est qu’un tout petit aspect de la richesse de
‘‘ La Joie de l’Évangile ’’
Michel Calmels
Diacre permanent
Miséricorde