Frères et sœurs, pourquoi allons-nous à la messe tous les dimanches, et même parfois en semaine, pour certains d’entre nous ? Parce que l’Eucharistie est « source et sommet de toute la vie chrétienne » (Vatican II LG 11). Pourtant, nous pouvons constater que beaucoup de chrétiens ne vont plus à la messe, ou seulement irrégulièrement. Cette désaffection doit nous porter à mieux comprendre le sens de l’Eucharistie, afin de pouvoir en être de meilleurs témoins. Pourquoi y participer ? Parce qu’elle nourrit notre Foi, fortifie notre Espérance et affermit notre Charité.
D’abord, l’Eucharistie nourrit notre Foi. Nous croyons que le Christ est présent dans le prêtre qui célèbre, dans l’assemblée qui prie et qui chante, dans la Parole qu’il nous est donné d’entendre, et surtout dans l’hostie consacrée. « Qu’un seul ou mille communient, il se donne à l’un comme aux autres, il nourrit sans disparaître » (séquence).
Ensuite, l’Eucharistie fortifie notre Espérance. Elle anticipe le festin des noces de l’Agneau, où tous les élus seront rassemblés autour de lui. « Toi qui sais tout et qui peux tout, toi qui sur terre nous nourris, conduis-nous au banquet du ciel et donne-nous ton héritage, en compagnie de tes saints ».
Enfin, l’Eucharistie affermit notre Charité. Comme « le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut », nous sommes invités à nous offrir nous-mêmes « pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant » (2° lect.) Comment nous offrir à Dieu ? En étant fidèles à l’Alliance qu’Il a conclue avec nous : « Tout ce que le Seigneur a dit, nous le mettrons en pratique, nous y obéirons. » (1° lect.)
Ainsi, l’Eucharistie, d’un mot grec qui signifie « action de grâce », mérite bien son nom. Remercions Celui qui nous comble de ses grâces, tout au long de notre existence mais en particulier lorsque nous participons à la messe, où Il nourrit notre Foi, fortifie notre Espérance et affermit notre Charité. Portons dans la prière tous les enfants qui communient ce dimanche pour la première fois. Et n’oublions pas que la Fête-Dieu, c’est tous les dimanches, et soyons-en des témoins joyeux tous les jours de la semaine !
P. Arnaud Duban
Prenez, ceci est mon corps