Tel est l’intitulé du message du Pape François pour la 107ème journée mondiale du migrant et du réfugié, célébrée le dimanche 26 septembre. Il fait d’emblée référence au numéro 35 de son encyclique Fratelli tutti : « Après la crise sanitaire, la pire réaction serait de nous enfoncer davantage dans une fièvre consumériste et dans de nouvelles formes d’auto-préservation égoïste. Plaise au ciel qu’en fin de compte il n’y ait pas ‘‘les autres’’, mais plutôt un ‘‘nous’’ ! »
Il n’y a pas les autres, les migrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile, mais un « nous » en humanité, « nous » une famille humaine, mais aussi et surtout un « nous » en Eglise. Nous sommes appelés à faire de nos différences des richesses et non pas des raisons de discorde. Le pape François nous invite à abolir les murs et à construire des ponts, à élargir notre tente pour accueillir tout le monde, à faire communion dans la diversité. On entend souvent dire « Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde », mais nous pouvons y mettre une petite goutte d’eau : une parole, un sourire peuvent remettre debout et redonner courage. Seuls nous ne pouvons pas grand chose mais, ensemble, des obstacles peuvent tomber.
Beaucoup de solidarité se vit dans notre diocèse. Nombreuses sont les associations laïques mais aussi confessionnelles comme le Secours Catholique qui accompagnent les migrants au plus près de leurs besoins : apprentissage du français, accompagnement pour les démarches administratives etc. A Fontenay où se trouve l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) des bénévoles logent pour une ou deux nuits, ou accompagnent dans leurs déplacements, des demandeurs d’asile venant de province qui y sont convoqués.
Ils les accompagnent ainsi dans cette démarche difficile et angoissante.
Vous pouvez nous rejoindre
Le pape nous invite à « surmonter nos peurs » et à « transformer les frontières en lieux de rencontre privilégiés ». Il termine son message ainsi : « Nous sommes appelés à rêver ensemble. Nous ne devons pas avoir peur de rêver et de le faire ensemble comme une seule humanité, comme des compagnons de route, comme les fils et filles de cette même terre qui est notre maison commune, tous frères et sœurs ». Alors, allons vers un vrai « nous », vers un « nous » toujours plus grand, notre foi nous y appelle !
9 octobre – Formation diocésaine
François Demaison, diacre permanent
Vers un ‘‘NOUS’’ toujours plus grand