Semaine du 12 au 18 mai 2019 – 4ème dimanche de Pâques – Année C
Ac 13, 14.43-52 ; Ps 99 ; Ap 7, 9.14b-17 ; Jn 10, 27-30
feuille secteur n925 2019-05-12
La maladie et la souffrance ont toujours été parmi les problèmes les plus graves qui éprouvent la vie humaine. Dans la maladie, l’homme fait l’expérience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude. L’expérience de la maladie est ambivalente. Elle peut conduire à l’angoisse, au repliement sur soi, parfois même au désespoir et à la révolte contre Dieu. Elle peut aussi rendre la personne plus mûre, l’aider à discerner dans sa vie ce qui n’est pas essentiel pour se tourner vers ce qui l’est. Très souvent, la maladie provoque une recherche de Dieu, un retour à Lui. Dans sa compassion envers les malades, le Christ a institué, parmi les sept sacrements, un sacrement spécialement destiné à les réconforter : l’Onction des malades cf. Mc 6, 13. Saint Jacques l’apôtre encourage sa mise en œuvre par ces mots : » Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les presbytres de l’Église et qu’ils prient sur lui, après l’avoir oint d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le patient, et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, ils lui seront remis » Jc 5, 14-15.
Le sacrement de l’Onction des malades a pour but de conférer une grâce spéciale au chrétien qui éprouve les difficultés inhérentes à l’état de maladie grave ou à la vieillesse.
Le temps opportun pour recevoir la Sainte Onction est certainement arrivé lorsque le fidèle commence à se trouver en danger de mort pour cause de maladie ou de vieillesse.
Chaque fois qu’un chrétien tombe gravement malade, il peut recevoir la Sainte Onction, de même lorsque après l’avoir reçue la maladie s’aggrave. Seuls les prêtres et les évêques peuvent donner ce sacrement.
Pour le conférer ils emploient de l’huile bénite par l’Évêque.
L’essentiel de la célébration de ce sacrement consiste en l’onction sur le front et les mains du malade. Cette onction est accompagnée de la prière du prêtre qui demande les grâces spéciales de ce sacrement qui sont :
– l’union du malade à la Passion du Christ, pour son bien et pour celui de toute l’Église.
– le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse.
– le pardon des péchés si le malade n’a pas pu l’obtenir par le sacrement de la Pénitence.
– le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel de la personne.
– la préparation au passage à la vie éternelle.
P. Vincent Paulhac