Dans l’Évangile, les Rameaux de joie à l’entrée de Jésus à Jérusalem ainsi que le récit de la Passion sont entrelacés, même si le premier à l’air d’un triomphe et le dernier d’une humiliation. Jésus arrive à Jérusalem entant que roi messianique, paisible et humble, dans une attitude de serviteur et non en tant que roi temporel qui utilise et abuse de son pouvoir. La croix est le trône depuis lequel, il règne en nous aimant et en nous pardonnant.
Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font
Luc 23, 24
En effet, dans l’Évangile de Luc la miséricorde et le pardon nous dévoilent l’amour de Jésus. Ce pardon et cette miséricorde sont présents durant toute sa vie, mais tout particulièrement sur la croix. Comme la signification des trois paroles prononcées par Jésus sur la croix est immense : Il aime et pardonne même ses bourreaux : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 24).
Au voleur, à sa droite, qui lui demande de se rappeler de lui dans son Royaume. Il le pardonne et le sauve également : « Je te dis la Vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis « (Luc 23, 43).
Jésus aime et pardonne surtout au moment décisif de son offrande quand il s’exclame : « Père, je remets mon Esprit entre tes mains » (Luc 23,46). C’est la dernière leçon du Maitre depuis la croix : la miséricorde et le pardon, fruits de l’amour inconditionnel.
Belle et sainte semaine.
Père Serge-Gabin NGAÏBONA
Vraiment, cet homme était le fils de Dieu