Le partage

Date: 11 mars 2018

feuille secteur n°878 2018-03-11

Le grand défi de la vie chrétienne, c’est de la vivre. Et cela à cause de deux points : l’argent (plus exactement l’amour de l’argent), et nos biens.
Dans la Bible, la parole de Dieu nous invite à pratiquer la justice, à aimer notre prochain, à accueillir l’étranger… Or, l’amour au sens biblique, ce n’est pas d’abord un sentiment, c’est un engagement en faveur de l’autre, qui se traduit par des actes d’attention, d’accueil, de partage. Nous avons à vivre un amour actif, tout entier contenu dans cette phrase que nous connaissons bien :

Tu aimeras ton prochain comme toi même

Aimer c’est donner, Dieu nous a donné son fils. Aimer son prochain c’est partager avec lui notre amitié, notre temps, notre pain, ce qui nous appartient ; donner c’est le langage du partage, de la solidarité. Savoir donner en dépassant l’aspect matériel pour aller à l’essentiel, l’être, l’humain, le frère. Par un sourire, un geste, un regard, nous sommes tous capables de donner le meilleur de nous-mêmes et donner, c’est une disposition du cœur plus qu’une transmission de biens.

Mais, pour être dans la joie et le bonheur de donner, il faut apprendre à recevoir. Recevoir peut parfois sembler pesant, contraignant, menaçant pour notre ego.
Apprenons à recevoir de Dieu, car, c’est de LUI que vient l’essentiel ; gardons en mémoire ce que Paul nous dit dans la 1°’épitre aux Corinthiens 4-7 « nous avons tous reçu la Vie ».

Point n’est besoin de faire de grandes choses ni d’aller au bout du monde pour soulager la misère du monde.
Il suffit de penser partage puis de partager, d’ouvrir son cœur et les yeux, sortir de nos égoïsmes en pensant à tous ceux qui sont dans la peine, la souffrance, la détresse morale et physique.

En partageant, c’est à nous que nous faisons du bien, car nous en sommes les premiers bénéficiaires.

La semaine prochaine nous sommes invités à méditer sur le partage ; je vous propose d’aller un petit peu plus loin jusqu’à partager car il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir, et pour le découvrir il faut en faire l’expérience active

Bon carême
Michel CALMELS