«Ta nuit sera lumière»

Date: 9 février 2020

Semaine du 9 au 15 février 2020 – Année A
Is 58, 7-10 ; Ps 111 ; 1Co 2, 1-5; Mt 5, 13-16

Depuis 1992, l’Église célèbre la journée mondiale des malades le jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes, le 11 février. Il nous est donné de vivre cet évènement en paroisse à l’occasion du « Dimanche de la Santé », sur le thème « Ta nuit sera lumière ».

Ce « Dimanche de la Santé » rappelle que l’accompagnement et l’attention aux personnes souffrantes est une priorité évangélique.

Jésus « Lumière du monde » (cf. Jn 8,12), donc la source d’espérance, se laisse toucher par toute forme de souffrance humaine. Sur les routes de Palestine, il ne passe pas indifféremment à côté des malades, des boiteux, des pauvres, des pécheurs. Cette voie le conduira à la Passion, à la mort et à la résurrection.

Jésus s’est fait faible lui-même, faisant ainsi l’expérience de la souffrance humaine. C’est en se faisant proche de ceux qui souffrent qu’il est capable de les comprendre et les réconforter.

Aujourd’hui, Jésus nous adresse à tous un appel : « Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5,14).
La lumière est appréciable quand elle va à la rencontre des ténèbres. Sa raison d’être est d’apporter la joie, la paix, l’espérance, bref, la lumière existe pour servir.

Cela peut paraître étonnant, mais les personnes en souffrance apportent aussi la lumière. La souffrance que nous rencontrons a la faculté de libérer dans l’homme l’amour. Accueillons avec gratitude les personnes éprouvées par la maladie, le handicap, la fragilité due à l’âge avancé, car elles sont des flammes qui allument notre cœur et éveillent en lui la capacité d’aimer.

Tous, nous traversons des zones d’ombres et d’obscurité. Pour nous tous, Jésus souffrant, mais vainqueur de la mort, apporte la lumière du salut au plus noir de la nuit. Il a choisi de le faire par la
bouche, les yeux, les oreilles, les mains et les pieds de ses disciples « lumière du monde ».

Mon chemin, Seigneur, est parfois bien sombre
il m’arrive souvent de marcher dans la nuit.
Nuit de la souffrance ou de la maladie, nuit du doute ou du deuil.
Et je ne sais plus où je suis…
Toi, sans Te lasser, Tu m’appelles à la Vie.
Tu me dis que je suis lumière.
Tu m’invites à faire jaillir la lumière
par mes mains, mes regards de tendresse, et mes actes solidaires.
Permets que mon chemin de nuit s’éclaire, et que pour d’autres, je sois lumière.
Amen.

Père Wojtek KOWALEWSKI, omi